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Les membres du SIMC au port de Montréal émettent un préavis de grève au Groupe Océan

SOURCE : Syndicat international des marins canadiens

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE

26 octobre 2021

MONTRÉAL, QC – Le Service Pilotage Océan Montréal (SPOM), représenté par le Syndicat international des marins canadiens (SIMC), a émis lundi soir un préavis de grève de 72 heures à son employeur, le Groupe Océan, après six mois de négociations durant lesquelles la compagnie a refusé de faire des concessions ou de négocier de bonne foi avec le comité de négociation du Syndicat. Les membres, qui exploitent un bateau-pilote dans le port de Montréal, ne toléreront pas les offres non équitables et déraisonnables de l’entreprise.

Les membres tentent d’obtenir un contrat équitable avec l’entreprise depuis le début du mois d’avril 2021. Les problèmes à la table de négociation découlent du refus de l’entreprise de coopérer avec le comité de négociation du Syndicat, les questions monétaires étant le principal différend.

La grève n’est pas la première au port de Montréal cette année. Les dockers du port ont fait grève en avril 2021, ce qui a mis en évidence les règles du jeu injustes auxquelles les travailleurs du port se sont habitués, le SCFP-375 Débardeurs de Montréal ayant fait l’objet d’une loi de retour au travail introduite par le gouvernement libéral un jour seulement après le début de leur grève. Il est clair que les entreprises opérant dans le port de Montréal sont fortement favorisées pendant les actions de grève. Cependant, les membres du SIMC ne resteront pas les bras croisés et ne permettront pas à l’entreprise de faire des demandes injustes à la table de négociation, sans aucun signe de compromis.

« Nous avons tenté pendant des mois de négocier équitablement avec le Groupe Océan, mais l’entreprise refuse de négocier de bonne foi. L’entreprise doit traiter nos membres avec le respect qu’ils méritent et qu’ils ont gagné tout au long de la pandémie et au-delà. Nous ne resterons pas les bras croisés et ne permettrons pas à l’entreprise de profiter de nous. Nous ferons la grève jusqu’à ce que le Groupe Océan fasse des concessions à la table des négociations, car l’entreprise ne nous laisse pas d’autre choix », a déclaré Charles Aubry, vice-président, Saint-Laurent et Côte Est, du Syndicat international des marins canadiens.

Divers groupes, syndicats et intervenants du secteur ont exprimé leur soutien à la grève, notamment le SCFP375 Débardeurs de Montréal, le Syndicat des Métallos, l’Association internationale des débardeurs et la section locale 4320 d’Unifor, entre autres. Le Syndicat international des marins canadiens, qui est affiliée à la Fédération internationale des ouvriers du transport (ITF), prévoit d’utiliser toutes les ressources à sa disposition pour s’assurer que les briseurs de grève ne franchissent pas les piquets de grève.

« Le SIMC entretient une longue relation avec le Groupe Océan, mais nous ne mettrons jamais en péril le bien-être de nos membres, qui méritent le plus grand respect de la part de cette entreprise. Le travail acharné de nos membres a contribué à façonner l’entreprise pour qu’elle devienne ce qu’elle est aujourd’hui, mais l’entreprise doit comprendre que leur travail a un coût et qu’il n’est pas acceptable de leur refuser de bonnes conditions de travail », a déclaré Patrice Caron, vice-président exécutif du SIMC.

 

À propos du SIMC : Le Syndicat international des marins canadiens (SIMC) est affilié au Seafarers’ International Union of North America et sert les marins non brevetés depuis 1938. Le SIMC représente les marins qui travaillent à bord de navires sur les Grands Lacs, le fleuve Saint-Laurent, la Côte Est et la Côte Ouest depuis 1954. Les membres du SIMC ont la réputation d’être parmi les marins les mieux formés et les plus qualifiés du monde. Le SIMC représente des milliers de marins canadiens qualifiés aux quatre coins du Canada.

 

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